Chargement en cours...
26 Apr 2022

FELCO People – Carlos & Clara Araque

« FELCO, c’est notre deuxième maison ! »

Responsable de l’atelier d’assemblage de l’usine FELCO, Carlos Araque prend sa retraite. Il retrouve ainsi Clara son épouse, qui avait travaillé une quarantaine d’années à ses côtés et qui, retraitée depuis deux ans, a pris un peu d’avance. Rencontre avec un couple attachant et plein d’humour.

FELCO_Carlos&Clara_PDL 067

« On a passé pratiquement toute notre vie ici avec ma femme Clara. FELCO, c’est notre deuxième maison », lance Carlos Araque. Responsable de l’atelier d’assemblage de l’usine FELCO des Geneveys-sur-Coffrane, il part en retraite après 43 ans de maison. Non sans une certaine émotion. « Ah oui, ça va me faire quelque chose de quitter tout ça ».

Un département central

Son job depuis 1979, c’est de vérifier que tout fonctionne dans ce département central de l’usine. Car c’est ici que les différents composants sont assemblés pour donner vie à un nouvel outil. Une minute à peine, c’est ce qu’il faut à une opératrice aguerrie pour monter et régler un sécateur de toutes pièces. « Quand j’ai commencé, on n’était que 18 personnes à l’assemblage. Aujourd’hui, on est plus de 60 », souligne fièrement Carlos.

Sa grande voix teintée d’un fier accent espagnol couvre facilement le ronronnement des visseuses électriques quand il va et vient entre les postes de travail, voir si tous les opérateurs disposent bien de ce qu’il faut. Et même quand il est affairé à des tâches administratives dans son petit bureau, il donne régulièrement un coup d’œil depuis la porte constamment ouverte, histoire de voir si tout fonctionne comme prévu dans « son » atelier.

A chacun son rôle

Longtemps, son épouse Clara était aussi assise à un des établis, à monter des sécateurs. « Et en 42 ans passés à l’atelier, j’en ai monté un sacré paquet ! », rigole-t-elle. Voilà deux ans qu’elle a déjà pris sa retraite.

La coexistence entre époux à l’atelier d’assemblage n’a jamais été un problème pour les Araque. « Ce n’était pas compliqué, car on a toujours séparé le travail et la vie privée. Une fois qu’on entrait le matin chez FELCO, chacun jouait son rôle pour la journée, et c’est tout », explique Carlos. « Oui, ça s’est vraiment bien passé dans l’ensemble. Mais des fois, je devais quand même mettre ma langue dans ma poche », lance Clara dans un immense rire. De l’humour, de la complicité, il y en a beaucoup entre ces deux époux qui n’arrêtent pas de rigoler et de se taquiner.

La famille au boulot

Leurs années passées dans l’entreprise ont accompagné leur quotidien, ont vu grandir leur fille unique.  « J’aime cette entreprise car elle est familiale. On connaît les propriétaires, puisqu’on les croise presque tous les jours dans les locaux », souligne Carlos.

Bientôt, il refermera définitivement la porte de l’atelier derrière lui. Carlos aura enfin du temps pour lui, pour s’occuper notamment de la direction technique du FC Coffrane, son hobby favori. Il se réjouit de cette retraite, bien sûr, Mais il avoue volontiers que, de temps à autre, il aura bien un petit coup de nostalgie. « Parce que je suis fier d’avoir apporté ma petite contribution à la renommée mondiale de la marque FELCO ».

Crédit photo : Tripack