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06 Nov 2020

Le développement durable, un principe naturel chez FELCO

Respecter l’environnement, produire pour la nature et avec la nature, c’est un principe de base chez FELCO. Le leader du sécateur et de l’outil de coupe a intégré le développement durable bien avant que le concept ne soit partout à la mode. Explication avec Stéphane Poggi, COO de la société.

Quand est-ce que la notion de développement durable fait son apparition chez FELCO ?

Cette tendance a toujours fait partie de l’entreprise. Dès les débuts il y a 75 ans, la durabilité, le respect de l’environnement dans la production de nos outils était intégré de manière toute naturelle, sans jamais découler d’une stratégie. Aujourd’hui, à une époque où le développement durable est un enjeu planétaire et où beaucoup d’entreprises doivent modifier totalement leurs pratiques, nous remarquons que de notre côté, nous sommes en phase avec cela depuis toujours.

Comment l’expliquer ?

C’est sans doute dû au lien fort que nous entretenons avec nos clients. Les vignerons ou les arboriculteurs, pour ne citer qu’eux, gèrent souvent des domaines transmis de génération en génération. Ce sont des gens qui ont une vision à long terme et pour eux, la durabilité est un mode de vie. Ils veulent donc retrouver ce principe également dans leurs outils. Et justement, la conception de nos sécateurs est un modèle du genre. Ces outils sont fabriqués dans un aluminium composé pour moitié de métal recyclé. D’autre part, avec l’interchangeabilité des pièces de coupe, un entretien régulier est possible et rend ces outils presqu’éternels. Il existait donc tout un univers qui était propice pour développer cette philosophie dans notre société.

Cela fait donc partie intégrante de la culture d’entreprise ?

Penser durabilité et dans le respect de la nature, c’est un peu une condition pour travailler chez FELCO. Que cela soit parmi les membres de la famille propriétaire, de la direction et de l’encadrement mais aussi des employés de la production, cette fibre écologique doit être partagée par tout le monde, à tous niveaux.

Retrouve-t-on ce souci de l’environnement également dans vos fonctionnements internes ?

Oui, notamment dans tous nos processus de travail. Nous avons toujours été sensibles à la bonne utilisation de nos ressources et nous observons de près les impacts de notre production, tant sur l’environnement que sur l’être humain. Nous avons ainsi introduit depuis bien longtemps des indicateurs de performance qui comparent d’une année sur l’autre la consommation d’eau, d’électricité ou l’empreinte carbone par outil produit. Cela influence nos décisions, nos choix et nos investissements.

De quelle manière ?

Ainsi, nous utilisons exclusivement du courant d’origine renouvelable. Y compris du courant que nous produisons nous-mêmes avec notre centrale solaire installée sur le toit de l’usine. Nous avons aussi beaucoup fait d’efforts dans le retraitement de nos eaux usées ou dans la récupération de la chaleur de nos machines. Et nous prenons souvent les devants. Bien que cela ne soit pas encore interdit, nous avons déjà renoncé à l’utilisation de phtalates dans la fabrication de nos outils. Nos réflexions peuvent parfois aller beaucoup plus loin.

Par exemple ?

Nous recherchons aussi la durabilité en agissant sur le plan de la mobilité. Déjà, nous privilégions les circuits courts dans notre production, mais aussi nous incitons nos collaborateurs à éviter les déplacements. Par le co-voiturage, l’utilisation des transports publics, voire en venant s’établir directement aux Geneveys-sur-Coffrane, tout près de l’usine. Nous leur payons d’ailleurs le déménagement s’ils viennent s’installer dans la commune. Déjà une douzaine de familles en ont profité.

Et lorsque nous soutenons des actions, c’est souvent en lien avec la vision à long terme. Ainsi, nous contribuons au financement de programmes de préservations des espèces végétales, comme Crop Trust, le conservatoire des cafés au Costa Rica, le Old Vine Project, qui preserve des vignes anciennes en Afrique du Sud ou encore, plus près de nous, L’association Rétropomme à Neuchâtel et son verger de variétés anciennes.

Nos démarches prennent parfois un côté plus anecdotique. Comme ces ruches qui sont installées sur le toit de l’usine depuis quelques années et grâce auxquelles nous produisons notre propre miel.

Et à l’avenir ?

Nos efforts vont évidemment se poursuivre. Différents projets sont en réflexion, et une fois qu’ils seront mis en œuvre, leurs progrès seront communiqués car il est important pour nos clients et notre communauté de rester informés de nos engagements dans le domaine du développement durable.

En quelques chiffres

1,71 Kw/H d’électricité sont utilisés pour produire un sécateur FELCO. Une consommation en constante diminution.

50 % de l’aluminium utilisé pour produire les outils est d’origine recyclée

27 % des employés habitent la commune

100 % d’énergies renouvelables utilisées pour la fabrication